4 – L’Emotionnel et sa Mémoire | gilles-sinquin.com

Chap 4 – L’Emotionnel et sa Mémoire

Chap4–Emmotionnel-et-sa-memoire

Le monde sous-lumineux est le monde de la création mentale.

 

Pour devenir un artisan du nouveau monde il faut impérativement connaître le fonctionnement du mental.

 

La sagesse débute par la prise de conscience que nous sommes tous sous l’emprise d’un système réactionnel qui ne nous procure que de la souffrance.

 

En 3D nous sommes des créateurs sous-lumineux lorsque nous créons une émotion et sa mémoire qui deviendra un souvenir pénible à vivre pour nous. Nous sommes aussi, des créateurs sous lumineux, lorsque nous redonnons vie à ce souvenir douloureux, ce qui nous maintient sempiternellement dans la reconduction du passé.

 

Nous sommes le résultat d’une évolution biologique et de conscience.

 

Grâce à Bouddha, nous savons que la création d’une émotion et de sa mémoire se déroule en cinq étapes indissociables.

 

Pour plus de compréhension, nous allons prendre un cas concret : Gérard va faire ses courses et entre dans le parking d’un supermarché. Devant lui, une personne libère une place de parking. Gérard se gare sur cette place, mais il n’a pas remarqué que cette place était convoitée, avant lui, par un autre conducteur. Furieux, le conducteur descend de son véhicule et agresse verbalement Gérard.

Première étape : la perception

La conscience est stimulée par le déclencheur extérieur : ici le déclencheur est l’homme qui insulte Gérard.

Tout ce qui nous entoure fait office de déclencheur.

Les déclencheurs extérieurs sont donc évidemment très nombreux. Ils entrent en contact avec la conscience par les organes des sens : l’œil (scène insoutenable), l’oreille (bruit désagréable), le nez (odeur répulsive), le goût (saveur trop forte) et le toucher (matière humide, brûlante, glacée, rêche ou rugueuse).

Ceux-ci sont directement reliés au cerveau limbique.

Les déclencheurs intérieurs sont :

  • Le corps (douleurs);
  • La pensée (événement du passé qui ressurgit).
Deuxième étape : l'évaluation

L’Information passe par le thalamus qui la transmet au néocortex pour une évaluation dans l’hippocampe, évaluation qui s’effectue toujours en fonction des mémoires du passé : le mental reconnaît cette Information puisqu’il a déjà enregistré des millions de scènes similaires. Ici l’évaluation est : « Je n’aime pas ! ».

Gérard ressent cette situation comme une attaque.

Troisième étape : la sensation

La scène est reconnue comme désagréable selon l’évaluation faite précédemment. Il s’en dégagera une certaine sensation désagréable : peur, colère, embarras, culpabilité, etc…

Quatrième étape : la réaction (l'émotion)

Chap4–Emmotionnel-et-sa-memoireC’est la phase la plus importante.

La scène désagréable, associée à la sensation qu’elle provoque, est immédiatement transmise au cerveau limbique.

L’amygdale cérébrale déclenche alors une réaction de refus par rapport à cette sensation (souvenons-nous qu’en 3D, l’individu est habitué à n’accepter que ce qui est agréable et à refuser ce qui est désagréable).

Un excès d’hormones – adrénaline et noradrénaline (associées à d’autres hormones) – libéré par les glandes surrénales, se répand alors dans le sang en réponse à la stimulation nerveuse.

Cet excès d’hormones va perturber le fonctionnement de certains organes, modifier le comportement psychologique de Gérard, et ainsi induire la réaction émotionnelle (qui se manifeste, dans notre exemple, par une émotion de la colère).

Gérard vient d’activer en lui le mouvement sous-lumineux qui crée de l’énergie dense ici (l’émotion) : et une mémoire (atome).

Il s’est créé intérieurement un « mini Big Bang ».

Cinquième étape : la multiplication réactionnelle (la somatisation)

 

Dans cette situation, la réaction émotionnelle provoque une accélération du  mouvement sous-lumineux qui va retenir la scène tant que Gérard reste en contact avec le déclencheur extérieur.

Il y a alors multiplication et amplification de la sensation, qui devient une somatisation : celle-ci se manifestera, par exemple, par des douleurs abdominales, des maux de tête ou des difficultés à respirer.

Une souffrance psychologique accompagne la somatisation.

Au final, la phase d'épuisement réactionnel

Lorsque Gérard n’est plus en contact avec le déclencheur extérieur, arrive alors la phase d’épuisement réactionnel, l’accélération fulgurante du mouvement sous-lumineux s’arrête : les hormones s’éliminent petit à petit dans le sang, les sensations commencent à être moins perturbantes et le mental se rééquilibre progressivement.

Un nouveau mode de pensée suivi d’un autre comportement va se mettre en place ici : la rancœur. L’émotion est mémorisée.

Lorsque Gérard a réagi par la colère, le mouvement  sous-lumineux a cristallisé la scène.

Chaque fois qu’il y a réaction, la scène est retenue. On peut donc considérer l’amygdale cérébrale comme un encodeur de mémoires.

C’est pour cela que nous sommes des créateurs dans les deux sens, soit des créateurs sous-lumineux (énergies denses), soit des créateurs lumineux (Lumière Céleste, Amour).

Ici Gérard est créateur sous-lumineux.

La réaction émotionnelle a provoqué trois impacts

D’abord un impact physique : la somatisation.

Puis un impact psychologique dans l’hippocampe : des mémoires similaires se sont réactivées provoquant une énergie de souffrance.

Ensuite un impact quantique :

Pendant la réaction émotionnelle Gérard est entré en mouvement sous-Lumineux, il a créé l’émotion et la mémoire par une forte accélération du mouvement sous-lumineux.

Pendant ce mouvement sous-Lumineux, il y a eu création de l’image (photon) reliée à un champ électromagnétique qui a véhiculé des particules élémentaires, de l’énergie (l’émotion de colère) et des atomes (la mémoire).

Pendant la colère, par ce champ électromagnétique, des particules sous-lumineuses (qui ont comme information l’élément  feu) se sont véhiculées. On sait en effet, que l’Univers, la matière, et donc le corps humain sont constitués des quatre éléments : la Terre, l’air, le feu et l’eau. Dans notre exemple, la colère de Gérard engendre une chaleur (qui correspond à l’élément feu) qui se diffuse dans tout son corps.

Ensuite, cette mémoire par loi d’attraction va s’associer aux autres mémoires de même nature déjà existantes, alimentant ainsi son conditionnement de colère dans le champ magnétique de son âme.

Après l’émotion de colère, Gérard entre en rancœur.

 

Comment se crée l’énergie de la rancœur ?

Quand Gérard n’est plus en face du déclencheur, il rentre chez lui, mais l’image de la scène ressurgit, elle devient alors de nouveau un déclencheur, mais moins violent que lorsque la personne était en face de lui, et là il réagit de nouveau par un refus face à l’image qui réactive sa souffrance. Il crée un nouveau mouvement sous-Lumineux moins accéléré que pour la colère et qui redonne vie à la mémoire.

Le champ électromagnétique existant se réactive pour véhiculer des particules et de l’énergie dense ainsi il redonne de la vie au souvenir par de l’énergie rancœur.

 

Résuchap4-cerveau-emmotionnel

1) Par la réaction émotionnelle lors de la rancœur, l’amygdale de Gérard a provoqué un mouvement perpétuel sous-Lumineux ainsi que la libération des hormones : adrénaline/noradrénaline mais l’accélération du mouvement sous-lumineux est bien moindre que lors de la colère.

 

2) Le mouvement sous-Lumineux qui provoque la rancœur n’est pas autant accéléré que celui qui a cristallisé la colère en mémoire : ainsi les particules vont rester au stade de l’énergie. Cette énergie-rancœur va être véhiculée par un champ électromagnétique et va devenir une réalité pour Gérard.

 

On remarque que le processus qui s’opère lors la cristallisation des mémoires pour la colère ou pour la rancœur est le même. Mais la différence réside au niveau de la force de l’accélération du mouvement sous-Lumineux  (très accéléré pour la colère et moins accéléré pour la rancœur).

 

Comment la mémoire de colère de Gérard va t-elle se refouler dans l’inconscient ?

 

Gérard est en rancœur toute la journée, il redonne de la vie à cette histoire car son ego ne supporte pas d’avoir été humilié.

Pour soulager sa souffrance, Gérard va chercher des moyens pour recouvrir son mal être. Il va boire plusieurs verres de vin ce qui va libérer dans son corps de la dopamine une hormone de plaisir (associée à d’autres hormones), la sensation de plaisir lui fait oublier pendant quelques temps sa souffrance.

Mais quand la dopamine s’élimine dans le sang, aussitôt après la scène de l’humiliation resurgit et Gérard aussitôt lui redonne de la vie. Il va alterner entre la rancœur et des moments de plaisir jusqu’à ce qu’une prochaine situation émotionnelle apparaisse et devienne sa nouvelle obsession.

Par cette nouvelle mémoire, qui va devenir la nouvelle obsession de Gérard, l’ancienne mémoire de rancœur est refoulée dans son inconscient.

 

Comment se crée un système de croyances ?

Les mémoires influencent la pensée, qui est aussi influencée par le système réactionnel de chacun. En d’autres termes, plus le système réactionnel d’une personne est surexcité, plus son système de croyances est rigide : celui-ci est ainsi conditionné par les désirs de chaque individu qui se reconduisent constamment.

 

En 3D nous créons des masques sociaux pour nous protéger et  paraître.

Si un individu a son inconscient encombré par des mémoires de peurs, il va tout faire pour masquer ses peurs quand il se retrouve en société.

Par exemple quand il se rend à son travail, il va créer une personnalité à l’opposé de celle qu’il vit chez lui, lorsqu’il est sous l’influence de son inconscient.

 

images masques sociauxComment se crée un masque social ?

 

Par son désir, l’individu visualise l’image par laquelle, il veut que les autres le voient. Il crée ainsi par impulsion, un mouvement sous-Lumineux qui construit un champ électromagnétique permettant de véhiculer des particules élémentaires qui se transformeront en énergie de désir. Il donne ainsi de la vie à l’image qu’il a créée.

 

Toute la journée, il doit soutenir ce masque social en lui donnant de la vie en permanence ce qui à la longue est épuisant psychiquement pour lui. Il ne vit pas dans l’aisance mentale. Il souffre car le masque social est un recouvrement mais ce recouvrement n’empêche pas sa souffrance.

Sculpture de Marie Vidalis Sculpture de Marie Vidalis


L’Homme peut se créer un futur imaginaire si il vit dans les peurs.

En 3D le futur est influencé par les mémoires refoulées dans l’inconscient. L’homme se crée un futur influencé par ses peurs.

Si l’individu crée la projection d’une situation imaginaire, il crée d’abord une image à laquelle il est relie par un champ électromagnétique dont le moteur est la peur. En voyant cette peur cela actionne chez lui une accélération du son 
mouvement sous-Lumineux.

Il donne ainsi de la vie imaginaire qui se véhicule par le champ électromagnétique et qui devient sa croyance.

Plus l’amygdale cérébrale de la personne est surexcitée plus les constructions mentales seront effrayantes. Lorsque cela arrive, il faut transmuter par la thérapie consciente.

 

Regardons aujourd’hui de quelle manière nous accueillons les épreuves de la vie.

Nous pouvons nous dire tout simplement : «On m’a envoyé cette épreuve pour me faire évoluer». Si j’ai vécu ça, ce n’est pas le fruit du hasard ».

Et bien oui, nous avons raison, ce n’est pas le fruit du hasard, à la différence près que personne n’a envoyé d’épreuve, absolument personne d’autre que… nous-mêmes.

Il n’y a pas de hasard, ce que nous vivons est jonché de formidables rendez-vous : des rendez-vous avec nous-mêmes!!!

Consciemment ou inconsciemment, nous attirons en permanence des épreuves : de la plus infime et désagréable à la plus merveilleuse, en passant par la plus bouleversante, toutes ces épreuves sont régies par la loi d’attraction.

 

Tout est juste dans ce que nous sommes et ce que nous vivons sur Terre : mais tout est juste en fonction de la vibration de nos énergies et de tout ce qui n’est pas encore libéré en nous.

 

Ainsi une personne passe sa vie dans les mêmes reconductions, si elle ne transmute rien. Et là, tout est juste aussi. Il n’y a pas de coïncidences. Tout devient la manifestation de ses intentions.